Spécialisé en droit du travail, Matthieu Vicente, chercheur au sein de l’unité mixte de recherche Droit, religion, entreprise, s’intéresse dans le cadre de sa thèse aux droits collectifs des travailleurs des plateformes numériques. Un sujet qui marque régulièrement l’actualité à travers des grèves mais aussi des arrêts rendus par les différentes juridictions.
Considérés comme des travailleurs indépendants ou des partenaires, les collaborateurs des plateformes numériques comme Uber ou Deliveroo n’ont pas de contrat de travail mais des contrats de prestation de service. « Les plateformes prétendent fournir des systèmes d’intermédiation alors que l’on soupçonne que ce sont des employeurs », explique Matthieu Vicente qui souligne que cette qualification compliquée a donné lieu à plus d’une vingtaine d’arrêts depuis 2016.
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